Au galop pour protéger des centaines de chevaux errants le long des Rocheuses

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RCI | Français : Reportages

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Un groupe de défense des droits des chevaux veut qu'on prolonge une initiative plutôt unique au monde qui permet de protéger, le long des contreforts des montagnes Rocheuses, des centaines de chevaux sauvages errants. Un cheval sauvage regarde pendant qu'il broute la terre de la couronne le 11 décembre près de Sundre, Alta. (La Presse Canadienne) Le ministère de l'Environnement et des Parcs de l'Alberta indique que 1 673 chevaux sauvages ont été dénombrés dans les contreforts de l'Alberta lors du plus récent recensement aérien en février dernier. Ces chevaux, qui vivent et se multiplient le long des contreforts depuis le début des années 1800, descendent de bêtes domestiques échappées ou relâchées, utilisées pour l'élevage par les cow-boys et les ranchers, ou lors d'exploitations forestières et minières. Avant 2014, l'Alberta gérait cette population par le piégeage et l'abattage et ce depuis les années 1950. Les chevaux attrapés étaient vendus aux enchères et, s'ils n'étaient pas adoptés par des rancehrs, ils étaient envoyés à l'abattoir. Or un nouveau programme pilote de cinq ans dans le cadre duquel on injectait aux juments un vaccin contraceptif bon pour trois ans a vu le jour depuis. Mail il a cependant pris fin le 30 novembre dernier . Prolonger un projet pilote Bob Henderson, président de la Wild Horses of Alberta Society, aimerait que le programme soit prolongé, puis élargi, car il y avait un nombre trop limité de bénévoles pour administrer le vaccin. La meilleure solution pour sauver les chevaux, suggère-t-il, est de s'assurer qu'ils ont un statut protégé permanent. "Il n'est pas question que ces beaux animaux sauvages soient abattus et envoyés à l'abattoir », a déclaré M. Henderson. « Il devrait y avoir une loi qui leur donne une identité distincte. Les envoyer à l'abattoir n'est plus socialement acceptable." Bob Henderson, président de la Wild Horses of Alberta Society, le 11 décembre dernier avec trois chevaux sauvages qui ont été apprivoisés au ranch de son organisation près de Sundre, en Alberta. (La Presse canadienne) Le vaccin contraceptif n'est pas suffisant Jess Sinclair, un responsable du ministère de l'Environnement de l'Alberta affirme que la province de l'Alberta doit continue de surveiller la population, qui augmente en moyenne d'un peu moins de 20 % par an ". "Une population élevée de chevaux sauvages peut avoir des impacts écologiques et économiques en causant des dommages aux paysages, aux espèces végétales et aux habitats d'autres animaux." Vivian Pharis, de l'Alberta Wilderness Association, ajoute que ces chevaux sauvages ne sont pas une réelle espèce sauvage et qu'ils font concurrence aux cerfs, aux wapitis, aux orignaux et aux mouflons de montagne pour la nourriture. Mme Pharis, qui est membre d'un comité consultatif sur les chevaux, ne veut pas qu'ils soient éliminés, mais elle ne voit pas d'autres solutions de rechange que ce qui se passe déjà - des rafles périodiques et le soutien au programme de contraception. "Je préférerais voir une combinaison de choses : trouver des foyers pour certains d'entre eux et ... un programme contraceptif plus rigoureux combiné à un programme de capture et d'abattage." Y a-t-il encore de vrais cowboys au Canada? Découvrez les ranchers, ces éleveurs de bétails et cowboys canadiens des temps modernes. Leur culture western et leur musique country sont devenues populaires dans le monde entier à partir des années 1920 grâce aux films d’Hollywood. Trois éleveurs qui participent à la création d’une zone de conservation privée de plus de 12.000 hectares dans les prairies indigènes du sud de l'Alberta le long des contreforts des Rocheuses. Cette zone est libre d’habitation et de développement agricole et permet aux éleveurs de faire paître leur bétail tout en conservant la propriété de ces prairies. Photo Credit: PC / (Kyle Marquardt / Presse canadienne)FR_Reportage_2-20191230-WRF20