Azouz Begag soutient Alain Juppé pour 2017

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Droit de citer

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Voilà bien longtemps qu'on ne l'avait pas entendu s'exprimer dans les médias sur le plan politique.  L'écrivain lyonnais, chercheur au CNRS, ancien ministre délégué à la promotion pour l'égalité des chances,  fut aussi candidat malheureux aux régionales et aux législatives. A un an de l'élection présidentielle, il choisit "Droit de Citer"pour reprendre la parole, une parole politique.   De Villepin à Hollande en passant par Bayrou Après le ralliement de Villepin à Sarkozy, il a  soutenu François Bayrou à la présidentielle de 2007. Candidat aux élections législatives à Lyon en juin 2007 sous l’étiquette MoDem, il est  battu au premier tour avec 14,74% des voix. Aux municipales de 2008, à Lyon, il décide de soutenir  le candidat PS Gérard Collomb, après avoir renoncé à se présenter.  En 2010, il devient  tête de liste du MoDem aux élections régionales en Rhône-Alpes. Il y obtient le faible score de  4,33% des voix au premier tour. En juin 2010, il se rapproche du mouvement "République solidaire" de Dominique de Villepin... qui renonce à la présidentielle. En 2011, Azouz Begag soutient François Hollande à la primaire citoyenne organisée par le PS. Puis le candidat Hollande en 2012 face à Nicolas Sarkozy.  Il est ensuite en quelque sorte remercié le 1er septembre 2013 par un poste de conseiller culturel à l’ambassade de France de Lisbonne, avec rang de diplomate. Un poste qu'il a quitté en septembre dernier. Dans le même temps, il reprend sa liberté de parole. L'egalite des chances  en bandoulièRe Azouz Begag reprend en ce moment la plume. Il prépare un essai sur quarante ans d'histoire des banlieues  et termine l'écriture d'un roman qu'il espère publié dans les prochaines semaines.  L'écrivain se défend d'avoir encore envie de la pop politique mais affirme qu'il veut toujours « être influent dans l'espace public français car je crois, dit-il, que j'ai encore des choses à dire ». C'est ainsi qu'il y a quelques jours, l'ancien ministre a été reçu par celle qui lui en quelque sorte succédé : la secrétaire d'État à l'égalité des réelle du gouvernement de Manuel Valls : « Je lui ai dit de réaliser des choses concrètes puisqu'elle n'a qu'une année  pour transformer l'image de la France ».  Azouz Begag considère toujours que la diversité est sous représentée à l'Assemblée Nationale comme au Sénat mais c'est à la télévision que le changement serait pour lui le plus symbolique. « Il faut élargir les mailles du filet  pour que de plus en plus de gens  qui veulent réussir, qui veulent montrer que c'est possible, accèdent à l'espace de la réussite ».  L'ancien ministre reconnaît qu'en France France aujourd'hui il est très difficile de changer  les choses, se souvenant de la réforme du CPE (Contrat Première Embauche) voulue par Dominique de Villepin que Azouz  Begag avait soutenu lorsqu'il était au sein du gouvernement.  « François Bayrou et moi et d'autres, nous incarnons ce qu'Emmanuel Macron dit aujourd'hui : il y en a marre du clivage droite-gauche,  on est fatigué »  déclare Azouz Begag, se rapprochant ainsi du populaire ministre de l'économie. Mais l'écrivain lyonnais regrette " d'avoir voté François Hollande". Pour Azouz Begag  les présidence de Nicolas Sarkozy François Hollande ont préparé le terrain du Front National : «En 2017, j'en suis persuadé, le Front National sera au deuxième tour et ne fera pas 22 ou 18 %. Il sera comme en Autriche aujourd'hui avec 49 % des voix».   derrière Alain Juppé Azouz Begag veut "déprofessionnaliser" la politique "deux mandats et basta!" s'écrie l'ancien disciple de Dominique de Villepin. Et pourtant il a choisi Alain Juppé, un un professionnel de la politique s'il en est, comme candidat de la primaire de la droite si il est désigné, comme candidat à l'élection présidentielle.  C'est un type qui a 70 ,72 ans. C'est fini la carrière. Il a cinq ans à donner à la France aux Français, en ce qui les croient et il va les donner comme un sacerdoce ».