Journal d'Haïti et des Amériques - «La démocratie se porte bien en Haïti», selon Jovenel Moïse

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Lors d'un rare discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU hier, lundi 22 février 2021, le président  haïtien a assuré que «la démocratie se portait bien en Haïti, malgré la crise politique et les appels de l’opposition à son départ depuis deux semaines. Il  promet un «usage limité» des décrets présidentiels jusqu'aux prochaines élections générales prévues en septembre 2021, face au Conseil de sécurité des Nations unies, Jovenel Moïse confirme bien son intention de rester à son poste jusqu’en février 2022. Les oppositions civiles et politiques du pays considèrent pourtant que ses fonctions ont pris fin cette année, en vertu de la Constitution. «À la base de tout cela, il y a le refus du régime démocratique et des élections comme seul moyen d'accéder à la gestion des affaires de l'État», estime Jovenel Moïse qui évoque les «efforts inlassables de son administration pour apaiser le climat socio-politique». La transition est inévitable en Haïti, écrit pour sa part l’opposition dans une lettre au Conseil de sécurité de l’Onu, comme nous l’explique Goston Pierre, le rédacteur en chef du site Alterpresse. ⇒ Pour écouter l'allocution de Jovenel Moïse à l'ONU L’hémorragie chez les républicains depuis le 6 janvier D’après un récent sondage Gallup, 59% des républicains interrogés aux États- Unis, Donald Trump est le candidat préféré pour l’élection présidentielle de 2024. Mais, les évènements du 6 janvier 2021 et le procès en destitution ont laissé des traces. À la suite de l'assaut du Capitole, des dizaines de milliers de républicains ont quitté leur parti. D'après le New York Times, 140.000 électeurs républicains se sont désaffiliés dans 25 États où ces données étaient disponibles, notamment dans des États clés comme l'Arizona, ou encore la Caroline du Nord. C’est le dossier du jour de Sophia Khatsenkova. Équateur : l’appel à tourner la page du 1er tour de Guillermo Lasso C’est ce mardi 23 février 2021 que doivent arriver à Quito, les partisans de Yaku Perez, le candidat malheureux de la présidentielle du 7 février. Une «marche pour la paix en démocratie», alors que le candidat indigène, déclaré troisième du scrutin, dénonce des fraudes. Guillermo Lasso, le candidat de la droite lui est passé devant d'un cheveu, après un recomptage minutieux des voix, était interrogé hier (22 février) sur CNN, il a tenu à rassurer sur la transparence du processus électoral.