Revue de presse française - À la Une: extension du domaine de la lutte… contre le coronavirus

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Le couvre-feu sur l’ensemble du territoire. C’est une première en Europe, « un chemin original », souligne Le Parisien. Le pays qui travaille jusqu’à 18H, qui se claquemure ensuite… Emmanuel Macron, décidément, fait du « en même-temps », formule ce quotidien.  Cette décision d’extension du couvre-feu « peut paraître difficile à comprendre pour qui a entendu Jean Castex féliciter les Français en début de semaine de « s’être bien comportés pendant les fêtes » (…) alors, pourquoi cette nécessité », se demande Libération ?  Pourquoi ? Parce que « le reconfinement menace », prévient Le Figaro, son ombre « plane toujours sur le pays ».  De nouvelles restrictions qui ne vont rien arranger pour la jeunesse, dont le moral est au plus bas  Dossier de Une de Libération sur « la grande détresse » des jeunes en France, dont l’état psychologique très précaire « inquiète ». Pour eux, c’est à un « faux départ » dans la vie auquel ils ont droit, déplore Libé.  Justement, une réunion va se tenir aujourd’hui entre le gouvernement et les représentants du monde universitaire. Libération y voit un défi « énorme ».  Autre défi à venir pour Emmanuel Macron, des amendements sur le port du voile, déposés hier soir avant l’examen du projet de loi sur le séparatisme. Problème : ce sont deux députés de la majorité qui les ont déposés  Les députés de La République en Marche Aurore Bergé et Jean-Baptiste Moreau. Des amendements qui seront discutés en commission à partir de lundi à l’Assemblée nationale, et qui visent à « interdire le port de tout signe religieux ostensible par les mineurs dans l’espace public » et « interdire le port de tout habit ou vêtement qui signifierait pour les mineurs l’infériorisation de la femme sur l’homme », signale Le Parisien.  « Aurore Bergé défie Macron sur le port du voile », lance ce journal, car ces amendements visent surtout à « interdire le port du voile pour les petites filles ». Seulement voilà, Emmanuel Macron « ne veut pas entendre parler de cette disposition », rappelle Le Parisien, en pointant la « grande » inquiétude du gouvernement au sujet de ce genre d’amendements qui peuvent « amener une stigmatisation des musulmans », dit au Parisien un « pilier » de la majorité.  Cette étrange affaire relative au passé du directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Affaire sur fond de lettre anonyme et de règlements de comptes, qui a secoué l’Institut Pasteur il y a huit ans Octobre 2012. Jérôme Salomon, alors encore responsable de la division internationale de l'institut Pasteur est licencié pour « cause réelle et sérieuse ». Motif, un cumul de fonctions avec le Conservatoire national des arts et métiers. Mais selon Le Parisien, c’est un prétexte. Car une heure à peine après avoir été « convoqué » par la direction générale du prestigieux institut, Jérôme Salomon s’est vu contraint de « restituer badge, clés de bureau, chéquier et cartes de paiement » avant d’être « reconduit manu militari par un agent de la sécurité ». « Affaire sensible », prévient Le Parisien, en réalité, « le départ brutal du futur directeur général de la Santé est lié à une raison (…) moins avouable : l'envoi supposé d'une lettre anonyme dactylographiée (…) mettant nommément en cause un haut responsable de l'institut ». Courrier dans lequel ce dernier est accusé de « harcèlement sexuel, corruption et menace de mort », mais aussi de faits de « pédophilie, zoophilie et sadomasochisme » ! Une fois informé par la police, l’intéressé plus « un autre salarié » de l’Institut Pasteur, croient reconnaître « le possible corbeau » auteur de la lettre anonyme « en la personne de Jérôme Salomon », énonce Le Parisien, ces deux hommes « confirment leurs soupçons aux enquêteurs ». Une « source » proche du dossier le déclare à ce journal, « on a eu la conviction (que Jérôme Salomon) était l'auteur de cette lettre, sans en avoir la preuve matérielle, et il était important qu'il ne fasse plus partie des effectifs. On a trouvé un artifice : le cumul des fonctions ». « Cette lettre anonyme n’a rien à voir avec lui, dit au Parisien son avocat, Maître Pierre-Olivier Sur, Jérôme Salomon (…) a tout simplement horreur des lettres anonymes. Personne ne l’a jamais mis en cause, ni à l’Institut Pasteur, ni ailleurs ».