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Même si le calme y est revenu, la capitale fédérale des États-Unis, « placée désormais sous haute sécurité », s’est réveillée hier « avec la gueule de bois », formule le quotidien Le Parisien, après cette soirée d’émeute au Capitole qui s’est terminée sur un bilan de quatre morts. « Impossible également d'approcher la Maison Blanche, où Donald Trump est de plus en plus isolé », pointe ce journal. Attention, prévient Le Figaro, Joe Biden est « sur un volcan ». Or « c’est à lui qu’il revient de ramasser le miroir brisé dans lequel aime à se contempler la démocratie américaine, et d’en recoller les morceaux ». Et c’est une tâche « monumentale qui s’annonce au sortir de l’ouragan Trump », avertit encore Le Figaro. Alors, certes, la « gérontocratie » démocrate sera bientôt au pouvoir « (Biden, 78 ans ; Pelosi, 80 ans) ». Mais si ce quotidien se demande si ladite gérontocratie est « taillée pour ce défi », il préfère s’en réjouir, car si « on risque de s’ennuyer avec Joe Biden… après le feu et la cendre, l’Amérique a peut-être besoin d’un vieux sage pour l’aider à retrouver ses esprits ». Fait sans précédent, le président Macron est intervenu dans cette crise du Capitole pour dire que ce qui s’y était passé n’est « pas américain » : Et bien non, estime Libération, contrairement à ce qu’a déclaré Emmanuel Macron, « ce qui est arrivé est profondément américain. La violence fait outre-Atlantique partie de l’ethos au même titre que la liberté. Et le statut symbolique de la police du Capitole est l’un des éléments clé de leur séparation des pouvoirs », souligne ce quotidien. Américain, donc, ce qui est arrivé, mais pas que… « Ces scènes hallucinantes d’une meute lâchée contre les symboles de la démocratie sont aussi profondément françaises. Ou italiennes, ou britanniques, ou allemandes, prévient Libé. Il serait illusoire pour une démocratie, aussi ancienne et confiante en son avenir qu’elle soit, de se croire à l’abri d’un boulangisme du XXIe siècle. Les populistes sont là, prêts à utiliser la moindre faille, comme tout signe de légitimation de leurs dangereux discours par le système démocratique et ses piliers ». La lutte contre le coronavirus en France… Le Premier ministre ne lâche rien. La situation sanitaire de la France ne le permet pas : Oui, car la France est sous la menace de variants extrêmement contagieux du coronavirus circulant activement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, deux clusters ayant déjà été repérés en France, en région parisienne et en Bretagne. Justement, pointe Le Parisien, « l’inquiétude grandit » au sujet de ces variants anglais et sud-africain du coronavirus qui font « redouter une recrudescence des contaminations ». Alors ? Alors le journal Libération se demande si l’on n’est pas en train d’assister au « remake du remake d’un jour sans fin » ! Jean Castex, en effet, a annoncé hier que les activités qui sont actuellement à l’arrêt le demeureront, et que le couvre-feu à 18 heures pourrait être étendu à une dizaine de nouveaux départements. Le Premier ministre a confirmé « l’accélération » de la vaccination, qui sera étendue aux plus de 75 ans à partir du 18 janvier. De nouveaux ennuis judiciaires pour Patrick Balkany. L’ex-maire de Levallois-Perret (banlieue limitrophe de Paris) a été de nouveau placé en garde à vue avant-hier matin : Déjà condamné en correctionnelle, Patrick Balkany « a été placé en garde à vue mercredi dans une affaire de détournement de biens d'un dépôt public, d'abus de biens sociaux et de prise illégale d'intérêts », rapporte le site du Parisien, confirmant ainsi une information du magazine L’Obs.  La fille de Patrick Balkany « a été placée en garde à vue. (…) Le gendre de l'ancien maire tout comme son directeur de cabinet ont eux aussi été placés en garde à vue, ainsi que d'autres personnes », complète ce journal, en signalant que les gardes à vue « se poursuivaient (hier) dans la soirée ».