Revue de presse française - À la Une: Bolloré «out of Africa» ?

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Selon le journal Le Monde, le groupe Bolloré serait en train de se préparer à céder ses activités logistiques en Afrique. L’information n’est pas confirmée par d’autres sources, en tout cas pas encore, mais à noter tout de même que le quotidien du soir annonçait hier, vendredi 15 octobre 2021, le groupe Bolloré en étude pour « la vente de ses activités logistiques en Afrique ». Selon Le Monde, « rien ne dit que la transaction ira à son terme », ce quotidien évoquant même une « réflexion sur l’avenir » ; ce qui ne l’empêche pas de hisser ladite réflexion en une et même de préciser que « la banque d’affaires Morgan Stanley a été chargée de sonder discrètement l’intérêt des acquéreurs potentiels, notamment les grands noms du transport maritime. Le français CMA CGM examine le dossier, ainsi que le danois Maersk. L’exploitant portuaire Dubai Ports World et le chinois Cosco Shipping, gestionnaire du port grec du Pirée, pourraient également se mettre sur les rangs ». Comme le prédit ce journal, « si cette opération va à son terme, elle aurait « de quoi provoquer un séisme sur le continent africain ». Autre commentaire du Monde, « si l’adieu africain (de Bolloré) se concrétise, que faire des milliards récupérés ? ». Qui a gagné des millions ? Lui va peut-être se poser la même question (à une échelle mille fois moindre, toutefois)… Lui, c’est le gagnant de l’EuroMillions, qui va empocher des millions d’euros, comme s’il en pleuvait. C’est un nouveau record de gains en Europe qui a été battu hier soir : 220 millions d’euros ! C’est en effet la plus grosse cagnotte jamais empochée par un joueur encore anonyme. Et le ticket gagnant de l’EuroMillions a été « validé en France ! », s’enthousiasme la Une du journal Le Parisien. Comme l’a calculé ce quotidien, le gagnant peut s’acheter « 1,8 tonne de caviar Béluga de première qualité » ou encore « dîner tous les soirs chez (le chef multi-étoilé) Guy Savoy pendant plus de 1000 ans » ! Deux tonnes de caviar ou presque, ou mille ans de dîner dans un des plus grands restaurants parisiens… pas de quoi, manifestement, couper l’appétit des lecteurs du Parisien. Journal dans lequel un sociologue évoque ce matin « la part de rêve » que ces cagnottes entretiennent chez les joueurs qui songent à « sortir de leur condition de vie. C’est souvent vu comme de l’argent qui tombe du ciel », dit-il au Parisien. On peut toujours rêver, en effet. Qui va affronter Macron ? C’est une partie serrée que jouent les aspirants potentiels au second tour de l’élection présidentielle, l’an prochain, en France, constate la une du Figaro. Selon un sondage Ifop pour ce quotidien et la chaîne de télévision LCI, dans toutes les cas de figures testées par cet institut de sondages pour le premier tour de ce scrutin présidentiel, Emmanuel Macron est toujours donné en tête des intentions de vote avec entre 25, 26 ou 27% des voix selon la configuration des candidats. Mais c’est la suite qui interpelle ce quotidien. Car la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen recueillerait de 17 à 18,5% des intentions de vote, et le journaliste Éric Zemmour de 16 à 17% selon les hypothèses. Tous deux se disputant la qualification pour le second tour, tandis que le candidat LR qui résisterait le mieux à cette concurrence serait Xavier Bertrand (avec 15% des voix), les candidats Valérie Pécresse ou Michel Barnier étant, à ce stade, distancés. À gauche, le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon obtiendrait dans tous les cas de figure 8%, devant l'écologiste Yannick Jadot (7% dans toutes les hypothèses), et la socialiste Anne Hidalgo (de 5 à 5,5%). La France à droite Pour Le Figaro, pas de doute, la gauche « semble dans une position désespérée », et ce journal en conclut à « une droitisation confirmée de l’électorat français ». Car si Marine Le Pen et Éric Zemmour sont en concurrence, « il ne faut pas non plus minorer leur complémentarité. À eux deux, ils "pesaient" 27 % en septembre (dans l’hypothèse Bertrand à droite). Aujourd’hui, ils fédèrent 33 % des potentiels suffrages exprimés. Cela confirme que ce qu’on appelle la droitisation de l’électorat, ou l’attente d’une offre "identitaire" assumée, est une donnée majeure de la compétition qui commence ».