Grand démiurge du cinéma, Kubrick a construit une œuvre qui semble à première vue composée d'éléments hétérogènes : film noir (L'Ultime Razzia), science-fiction (2001 : l'Odyssée de l'espace), anticipation sociale (Orange mécanique), reconstitution historique (Barry Lyndon), épouvante (Shining), film de guerre (Full Metal Jacket). Mais tous ces titres, quel que soit leur genre d'appartenance, constituent une réflexion visionnaire, profonde et désabusée, sur l'Homme, ses rapports avec la science et la technique, son évolution et son identité même.
La plupart des cinéastes laissent les choix des objectifs et des lumières et autres équipements de prise de vues à leur directeur de la photographie, ...
Dans L'Image-temps, Gilles Deleuze voyait en Stanley Kubrick, à l'instar d'Alain Resnais, un cinéaste "de l'identité du monde et du cerveau". En parta...
Dès le début de son œuvre, Kubrick s'est démarqué des styles hollywoodiens dominants, privilégiant la recherche de la singularité et de la nouveauté. ...
Un fil rouge relie les films de Kubrick qui sont autant d'avertissements en forme de fables : le rapport au cœur de chaque homme et dans la société en...