Cinéphiles en confinement 4 - Colette

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Cinéphiles de notre temps

Arts


Cinéphiles de notre temps tente, comme tout le monde, de s’adapter au confinement et de trouver quelques échappatoires durant ces longues semaines d’isolement. Cette fois-ci, Cinéphiles de notre temps s’associe au collectif GRAVE qui organise des séances de courts-métrages chaque mois afin de montrer des films pirates, des films dormant dans des disques durs, des films qui ne passeront jamais au cinéma et devant vos yeux à moins d’un miracle. Ce collectif, dont nous faisons partie, a donné un espace de parole et de mouvements à des jeunes réalisateurs et réalisatrices pour qu’ils puissent faire voir leurs films et en discuter avec un public. C’est au tour de Colette, réalisatrice du beau documentaire « Parler d’elles » projeté lors de la seconde séance de GRAVE, d’évoquer pour nous ses films refuges, et ce faisant, elle questionne le concept même du « film refuge » comme étant des films non pas pour se protéger du monde, mais pour se réconcilier avec la réalité - dans tous les cas, pour la vivre sans concessions, avec sa beauté et sa laideur toute entière. FILMS ÉVOQUÉS : La mélodie du bonheur, en VF (Robert Wise, 1965) L'argent de poche (François Truffaut, 1976) Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)