Denis Broliquier (UDI): "je ne souhaitais pas de fan-zones en France"

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Au moment où est inaugurée la Fan-Zone de l'Euro 2016 à Lyon, le maire UDI du 2ème arrodissement, où elle est située, persiste et signe: "je ne souhaitais pas de "fan-zones" en France" car le risque d'attentat est élevé. "On va offrir à de potentiels terroristes des cibles pareilles ?" s'inquiète l'élu UDI qui estime que l'UEFA qui organise l'évènement a surtout voulu ces espaces où les supporters viennnent consommer par "intérêt économique". Denis Broliquier aurait, lui, préféré qu'on privilégie les commerçants du centre ville plutôt que les caisses de l'organisation.   SUPPORTER DE LA LOI TRAVAIL Le maire du 2ème vole également au secours de la ministre du travail: "Je serais député je voterais la loi travail... elle n'est pas parfaite mais la grande gagnante de cette loi c'est l'entreprise".  Pour Denis Broliquier il faut du dialogue social qui passe par les entreprises et "pas seulement entre les mains de quelques apparatchiks". L'élu municipal révèle qu'il s'est rendu place de la bourse du travail au début des rassemblements de "Nuit debout": "Je ne me suis pas fait sortir, ils ne m'avaient pas reconnu... Je n'ai pas vu un dialogue construit et des idées structurées, J'ai vu des aspirations et des personnes qui aimaient le dialogue jusqu'au bout de la nuit mais ca n'est pas un mouvement que je considère comme structurant..."   Visite de Macron : "un déplacement de campagne"  Accueilli en grandes pompes à l'Hotel de Ville de Lyon le 2 juin dernier, Emmanuel Macron a fait "un déplacement de campagne" selon Denis Broliquier. "Lorsque l'ont fait un buffet payé par le contribuable lyonnais, pour plus de mille personnes pour faire la claque pour Macron on n'est plus tout à fait dans lee dialogue entre un ministre et des chefs d'entreprise, on est dans une opération de pré-campagne aux frais du contribuable lyonnais".  Denis Broliquier comprend, en revanche, qu'on puisse avoir de la sympathie pour le médiatique ministre de l'économie : "Emmanuel Macron apporte un peu de nouveauté dans ce payage politique qui semble bien sclérosé".  Toujours sur son arrondissement, Denis Broliquier espère qu'après le déclassement de l'Autoroute A6/A7, qui passe au coeur de Lyon, le contournement de Lyon sera la prochaine étape. Il milite aussi pour que le musée des tissus de Lyon soit sauvé.  Denis Broliquier est l'invité de Droit de Citer.